|
"Bonjour mon ami! Bienvenue dans la clairière du druide. Viens partager la sagesse des arbres et la tranquillité de la nature. Hein, comment je suis arrivé dans Gaïa? Tu veux savoir qui je suis et d'où je viens? Bon, alors assieds-toi sur cette pierre et prends le temps de m'écouter, car il s'agit d'une longue histoire."
"Je suis Antheanian de Mandragore, druide de Gaïa et médecin ducal d'un duc dont vous n'avez pas besoin de connaître l'identité. Je suis né dans la province de Kintzheim, siège impérial de l'empire, dans la campagne environnant Wangenbourg, la capitale de l'empire. Fort impressionné dans mon jeune âge par tous ces gens en armure et par le palais de l'empereur, j'ai rapidement déchantée quand j'ai appris la véritable histoire de notre empire. J'ai tout de suite développé un profond amour de la terre que je cultivait avec mes parents, qui eux aimaient et approuvaient l'empereur dans chacune de ses décisions. Puis, lors de mon adolescence, j'ai complètement abandonné l'empire. Je suis partit. Partit sur les traces de mon grand-père, seul chemin sûr vers une toute nouvelle vie. Mes parents s'objectèrent à mon départ, mais j'ai finalement découvert qu'il demeurait dans la contrée de Loren, dans le royaume d'Andorre. Ce royaume ne s'était jamais battu contre les elfes de la terre d'Irendille, et les avait même soutenus. Cette province ne faisait donc pas partit de l'empire, lieu idéal pour s'installer et vivre, selon moi, à cet époque.
Mais je n'étais pas au bout de mes peines. J'ai suivis mon instinct, les signes de la nature et les directions que les gens m'indiquaient pour rejoindre la province de Loren, mais j'ai seulement réussit à me faire voler tout ce que je possédais par des bandits de grand chemin. Ma quête avançait tellement lentement, que j'ai failli abandonner à maintes reprises. Puis, un beau matin, j'ai enfin entrer en Loren. Mais encore fallait-il que je retrouve mon grand-père. Tout ce que j'avais, c'était Rocunant de Mandragore, son nom. Je me suis rapidement trouvé un travail dans une ferme de la région, pour venir en aide à une famille. Eux voulait me payer, mais j'ai refuser, prenant seulement la nourriture, l'eau et le toi dont j'avais besoin. Puis, dans mes temps libre, j'ai parcourus quelques peu les terres environnante, à la recherche de Rocunant. Puis, deux ans après mon arrivée dans cette région, j'ai enfin eux de ses nouvelles. Une druidesse le connaissait. Une belle jeune femme aux cheveux bouclés et bruns. Elle refusa d'abord de me conduire à lui, prétextant que je n'avait pas le statut requis, mais j'insistai sans trop savoir ce qui l'empêchait de me mener à lui. Il se passa une semaine entière avant que la druidesse ne reparaisse. Je commençait à désespérer, mais elle revint pour me dire qu'ils avaient décidé de me laisser voir Rocunant. J'ai demandé qui "ils" étaient, mais elle refusa d'en dire plus et me fit signe de la suivre. Sur le chemin boisé, j'ai remarqué plusieurs pointes de flèches qui luisaient dans les buissons. J'étais hautement surveillé. Qu'était donc devenu mon grand-père pour mériter pareille attention?
Le chemin me conduisit dans une petite clairière, entouré de chêne et de grands arbres de toutes sortes. C'était un endroit magnifique, au centre de laquelle se tenait une source d'eau cristalline très purs. Je n'en croyais pas mes yeux. J'avais entendu parler de ses endroits merveilleux, gardés par les druides, au travers de mes voyages. On les appelait des sources de lune. La rumeur voulait que l'essence même de la déesse Gaïa coulait dans ses sources, et donnait la vie à la flore l'environnant. C'est pourquoi les druides les gardaient jalousement. La druidesse m'emporta vers l'arrière de la source, où les arbres les plus impressionnants florissaient. Elle posa la main sur l'écorce d'un grand orme, et dit à l'arbre : "Je vous présente votre petit fils, Rocunant. Il se nomme Antheanian, et porte toujours votre nom, de Mandragore." Une douce brise effleura les feuilles de l'arbre, comme s'il frémissait à la nouvelle. Mes yeux s'embuèrent de larme, alors que ma quête touchait à sa fin. Mais je ne me doutais pas que ce n'était en fait que le début.
Les druides me racontèrent l'histoire de mon grand-père, à la recherche de la mandragore, plante qui possédait des vertus extraordinaire, d'où son nom. Il est vite devenu connu sous le pseudonyme de Messire de Mandragore, ou l'homme aux mandragores. Il possédait un sens aiguë de la forêt, et reconnaissait l'habitat des racines de mandragore d'une façon innée et facile. Il tenta plusieurs expériences sur ces racines, pour découvrir une façon de la faire prospérer, car il pensait que cette plante pourrait apaiser la souffrance du monde. Puis, il abandonna brusquement sa quête, s'étant fait dérober ses racines de mandragores par un vil magicien. Celui-ci se servit des racines pour faire de la recherche magique et acquérir de la puissance. Rocunant décida de se repentir, pensant que tous les morts que se mage causerait serait de sa seul et unique faute. Il partit donc, avec trois de ses amis druides et elfes, à la recherche du mage, et le détruisirent. Mais il fut le seul à revenir, les autres ayant perdu la vie aux mains du mage. Gaïa jugea que les elfes avaient terminé leur vie, et qu'ils ne fallaient pas les ramener à al vie, sinon on briserait le cycle de la vie et de la mort. Rocunant fut terriblement attristé de cette nouvelle, et décida de sacrifier sa vie, pour celles de ses compagnons. Il fut transformé en ce majestueux orme, alors que ces trois amis furent ramener d'entre les morts. La druidesse qui me parlait se révéla être une de ses trois personnes, et être même ma grand-mère, en fait. "C'est impossible, vous êtes si jeune…" lui dis-je. Mais elle me répliqua que le pouvoir de Gaïa conservait les druides pour leur accorder toute la jeunesse dont ils avaient besoin pour combattre les ennemis de la nature. Mais ce pouvoir ne les gardaient pas hors de la mort, et, comme elle atteignait maintenant 76 ans, elle n'en avait plus pour très longtemps, malgré son apparence. Une question me brûlait les lèvres, soit l'histoire de mon père. Comment se faisait-il qu'il demeure si loin, au sein de l'empire. Elle fut touchée par la question, comme si je ravivais des lointaines douleurs oubliées. Je voulut m'excuser, mais elle me raconta l'histoire dans le détail.
Elle et Rocunant parcourait le monde, à la recherche des précieuses racines, alors que elle les transformait en potions et onguents pour guérir différentes afflictions. Le petit Josep est né dans la province de Loren, ici même, m'avoua-t-elle. Mais il a rejeté tout ce que nous chérissions, pour embrasser une carrière purement militaire. Ce que nous désapprouvions. Puis, les politiques de paix et de statut quo du royaume d'Andore ne satisfaisait pas le jeune guerrier. Il rejoignit rapidement les troupes impériales, qui cherchent continuellement à étendre leur territoire. Josep trouva une femme et se maria là bas, mais elle ne connaissait pas bien les détails, étant donné qu'il ne le voyait plus. Je terminai donc l'histoire pour elle, lui avouant que Josep était devenu agriculteur, suite à une malencontreuse erreur qu'il a fait dans l'armée. Il fut destituer de son poste de général et rétrogradé au niveau de simple soldat. Il ne l'a jamais pris, et il devint agriculteur par la force des choses. "Alors je suppose qu'il met maintenant en pratique les leçons que moi et Rocunant lui avons enseigné…", termina ma grand-mère. Je lui demandais ensuite qu'elle était son nom. "Oh! Excuse-moi, je ne me suis même pas présenté à mon petit-fils. Je suis Cornil la Flamme. Je maîtrise l'élément du feu, très utile pour faire mes potions. Mais si tu veux, je peux t'enseigner mon art, qu'en dis-tu.". Je lui répondit : "Alors je crois que je vais suivre les traces de mon père, et rejeter tout ce que mes parents mon enseigné, pour embrasser une carrière contraire à la leur. J'accepte d'être votre apprentie." Je suis donc devenu la première recrue de ce bosquet de druide depuis des lustres. Leur vision trop recluse du monde les obligeait à se terrer et les étouffait petit à petit. Je me suis promis de changer ses choses.
Quelques années plus tard, ma formation étant achevé, les cheveux de Cornil blanchirent. Signe avant-coureur que le temps rattrape les druides, elle m'avoua qu'elle mourrait bientôt. Je fut profondément attristé de cette nouvelle. "Je suis très heureuse de t'avoir rencontré, Antheanian, et je garde un merveilleux espoir de te savoir druide. Je te garde ici, au fond de mon cœur pour toujours. Veille sur la nature comme tu voudrais veiller sur moi. Elle en a plus besoin que tu ne le penses. Et surtout, ne m'oublie pas, ni ton grand-père, car l'oubli est la pire des ennemis, et sera notre fin." Cornil fut enterrée au pieds du majestueux orme de Rocunant, tel que fut ses dernières volontés. Quelques jours plus tard, une plante émergea dessus sa tombe, une dernière offrande à son petit fils, une plante bien connu de la famille, une mandragore. Je l'ai laissé là, poussé au pieds de mon grand-père, celui qui a passé sa vie à cherché cette plante. J'ai étudié toutes les œuvres de Cornil et de Rocunant, qu'ils avaient eu la sagesse de mettre sur papier. Puis, je constatai alors que l'éclat de la source diminuait rapidement avec les années. Malgré tous mes efforts pour préserver la nature et la puissance de la déesse, les agriculteurs et les bûcherons défrichaient de plus en plus la forêt. Et les druides se faisaient de plus en plus rares dans les environs…
Enfin, j'ai lutté pendant 10 ans de ma vie pour préserver le site sacré de la source de lune et le cimetière de mes ancêtres. Avec l'aide d'elfes de bois des terres d'Irendille, nous avons réussi à protéger notre havre de paix. Enfin, une fois ceci réalisé, j'avais un irrésistible goût de prendre la route. Je saluais donc mes compagnons druides et elfes, puis je partis, avec pour seul équipement mon bâton, les manuels de mon grand-père et mon savoir. Les terres d'Andore étaient tranquille et paisible, alors je me suis dirigé vers le nord, là où ça brassait plus, où plusieurs âmes en quête de l'équilibre erraient. Je me suis promis d'aider mon prochain, ce que je fit tout au long de mon voyage. Le dépouillement de biens matériels me tenaient à l'écart des projets des bandits. J'ai décidé de ne pas retourner vers mon pays natale, et je me suis dirigé vers le nord. J'ai parcourus tout l'empire, errant dans le auberges et dans les bosquets de druides, répandant la bonne nouvelle de Gaïa et combattant ses ennemis afin de préserver le fragile équilibre de la vie.
Puis, un beau jour, je suis tomber sur une ferme en ruine. Les flammes avaient rongé tout, et seule la présence d'un gobelin attestait qu'il s'agissait de leur œuvre. Je courus avertir les gardes de l'empire, qui festoyaient comme toujours à la taverne, et ils m'ont promis de m'en occuper… Je ne les ai pas cru un instant, et je suis partit à la recherche du repère de ses maudites créatures. En suivant leurs nombreuses pistes, je suis tombé sur une dame en pleure et ensanglanté. Affreusement blessé, elle portait une fourche dans sa main droite, et tentait de stopper l'hémorragie de sa jambe gauche avec son autre main. Trois cadavres de gobelins jonchaient le sol autour d'elle. Impressionné, je lui vînt en aide avec des trucs de guérisons de ma cher Cornil. Puis, la dame me remercia. "Moé, chus Imelda Tagmerdoc, pis ma famille est morte, tué par eux-autres. Chus parti pour les tuer, mais si t'était pas venu, j'serais ben morte aujourd'hui!" De toute évidence né paysanne, cette Imelda devait appartenir à la famille de la ferme brûlée. "Je suis impressionné par vos talents de combattantes, cher dame! Je me présente, Antheanian de Mandragore, druide et protecteur de la forêt. Je suis sur la piste d'une troupe gobeline qui a détruit une ferme dans les environs. Je devine que je suis sur la bonne route…" "En plein dedans, mon homme! Je suis aussi là pour venger ma famille, la maison qu'y a brûlé. Tu viendrais tu avec moi, pour m'aider à me venger?" "La vengeance n'est pas un motif souhaitable pour faire la guerre, mais contre des créatures comme les gobelins, j'imagine que s'est de mise. J'accepte!" Moi et Imelda avons sauvé le monde d'une trentaine de gobelins, dans leur repaire. L'évidence d'une activité d'un monstre plus grand et dangereux, un Wyrm ou un dragon, nous a fait fuir la zone à toute vitesse. Nous avons fuis encore plus au nord. Je m'en voulais pour avoir laissé un dragon en vie, mais j'ai entendu dire que d'autres aventuriers l'avaient abattus, mais avait perdus 15 de leurs compagnons. À deux, nous serions sûrement mort.
Puis, moi et Imelda avons rejoint le duché de Bicolline. J'ai pris la petite sous mon aile protectrice, pour lui apprendre la magnificence de la nature et de Gaïa. Bien d'accord sur le fond, elle ne semblait pas embrasser la cause comme moi, et refusait de se libérer de tous ses biens matérielles. Imelda aime les belles robes et les belles choses. Puis, elle s'impliquait vigoureusement dans la politique local, chose qu'un druide apprend vite à délaisser. Sur le site de
Bicolline, une guilde local de druide, semblant être dirigé par Nelrine et Welve, attira notre attention. Elle se nommait la guilde de Gaïa. Nous nous y sommes joins, et avons découvert que la guilde ne possédait pas de chef, mais un conseil de guilde efficace, idée qui enchanta moi et Imelda. On se présenta à la guilde, et on nous accepta rapidement comme membre. Là, je fis la connaissance d'une druidesse exceptionnelle en Nelrine, d'un bûcherons attentionné, Énoch Gates, et de toute la bande. Rapidement, nous sommes devenus de grands compagnons, et durant les grandes batailles de ce monde auxquelles la guilde de Gaïa a participé, j'ai démontré mes grands talents en médecines et en herboristerie. J'ai donc attiré l'attention de grands de ce monde sur ce point, et je fut bientôt approché par un duc pour lui servir de médecin. J'ai accepté, mais je passe le plus clair de mon temps dans les bois, à la recherche de… racines de mandragore! Élément essentiel pour faire des potions et onguents combien efficace. Je n'ai malheureusement pas tout le talent de mon grand-père, mais j'ai réussis à en recueillir quelques unes. Dernièrement, un ami à moi, Hubbard, un magicien, m'a remis une racine étrange. Bien que ce ne soit pas de la mandragore, elle possède des éléments curatifs intéressants. Je crois que je ne pourrais pas en obtenir d'autres, néanmoins, car ce mage dit venir d'un autre monde, ce qui n'est pas évident au niveau de l'approvisionnement. Enfin, je poursuis mes expériences.
| |