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Créations d'Antheanian Traité sur les plantes et herbes du Québec
Dans le présent document, je vous ferez par de mes récentes études sur le sujet des plantes et herbes que l'on retrouve au Québec. La première section consiste en fait en une description des diverses zone de végétation qui couvre le territoire québécois. Bien que moins intéressantes, cette section est utile pour déterminer quel type de plante vous risquez de retrouver près de chez vous. La seconde partie consiste en des plantes à éviter pour leurs effets toxiques. Avant de se lancer dans la cueillette de plante, il vaut mieux savoir lesquelles éviter. Je parlerai finalement des diverses plantes comestibles qui couvrent le sol de notre beau Québec. Zones de végétation La grande superficie du Québec fait que l'on y retrouve plusieurs zones de végétation. La première zone, celle plus au sud, aussi celle où nous nous retrouvons, c'est la forêt décidue. Le duché de Bicolline en fait aussi partie. La deuxième zone est appelé forêt coniférienne dense. Elle comprend les secteurs de la haute Mauricie, comme La Tuque. Notez que la zone entourant le lac St-Jean fait partie de la première zone, et non de la seconde. Rendu à mi-chemin vers le nord du Québec, une troisième zone fait son apparition. Il s'agit de la forêt conifèrienne ouverte. Puis, une petite bande de toundra forestière s'étend entre la forêt coniférienne ouverte et la toundra comme tel, qui elle couvre l'extrême nord du Québec. La forêt décidue Cette forêt contient beaucoup d'arbres décidue, ou feuillus. Bien que la forêt décidue du Québec contienne moins d'espèce que dans le sud de l'Ontario, on y retrouve plusieurs espèces. La principale en importance, l'érable à sucre, qui est l'espèce dominante des moyens versants de collines. Le caryer à noix douces et celui à noix amères, le chêne à gros fruits, l'orme rouge, le noyer cendré, le frêne blanc, l'ostryer de virginie, le cerisier tardif, le tilleul d'Amérique et le hêtre américain accompagnent l'érable à sucre dans la partie sud de cette zone. Plus vers le nord, donc plus vers nous, les quatre premières espèces disparaissent, soit le caryer à noix douces ou celui à noix amères, le chêne et l'orme. Quand on arrive à la limite nord de cette zone, comme à bicolline, par exemple, on retrouve surtout du bouleau jaune, le hêtre américain et l'érable à sucre. D'autres espèces peuvent pousser aux bords de cours d'eau mais la plus grande présence des conifères empêchent leur prolifération dans les forêts. Il est donc possible de retrouver l'érable argenté, l'érable giguère, les saules arborescents, le peuplier liard et le peuplier beaumier, l'orme d'amérique et le frêne noir. Forêt coniférienne dense La forêt coniférienne dense couvre une très grande superficie du territoire. Cette zone est fortement dominé par l'épinette noire et le sapin beaumier, mais on retrouve aussi de l'épinette blanche dans les secteurs maritimes de la zone. Le sud de cette zone est dominé par le sapin beaumier et le bouleau à papier (bouleau blanc). L'épinette noire couvre le nord de la zone, mais souvent, les deux types d'arbres se mélangent et se partagent la dominance. Les troncs de cette forêt sont rapprochés, ce qui la rend très dense et fermée. Les incendies s'y propagent plus vite que dans d'autres forêts. Sous les conifères droits et serrés, un tapis dense de mousse couvre le sol, sur lequel pousse quelques rares herbacées. Des bouleaux et du trembles bordent la limite sud de cette forêt, aussi appelée forêt boréale. Forêt coniférienne ouverte Cette forêt est très différente de la forêt boréale. Les arbres sont surtout des épinettes noires, mais ils sont largement distancé. Des îlots d'épinettes distancés les uns des autres, parfois accompagnés de mélèzes sont séparés par un tapis, pas de mousse, mais de lichens. Ce type de forêt est appelé forêt parc, parce qu'elle rappelle l'agencement que l'homme fait dans ses parcs de villégiature. Les îlots sont formés dû au fait que la reproduction sexués des épinettes devient moins importante à cause du froid, et les arbres se multiplient lorsque les branches basses des épinettes s'enracinent dans le sol pour former une nouvelle épinette. Il y a donc dans cette région beaucoup de lichens, des petits arbustes s'apparentant aux bleuets mais très peu d'herbacées, sauf dans les tourbières, qui sont fréquentes et très grandes. Cette forêt est aussi appelé Taïga ou forêt subarctique, ou encore, forêt boréale ouverte. Toundra forestière Dans cette zone, on retrouve des parcelles de toundra entremêlée de parcelles de forêt. La toundra occupe les lieux les plus exposés au vent, donc au froid. La forêt de conifère subsiste dans les vallées, à l'abri, où la neige s'accumule pendant l'hiver, protégeant les arbres du dessèchement et de l'usure dû au vent, au froid et aux tempêtes de neige. Les arbres de cette zone sont des épinettes noires et des mélèzes, mais on retrouve aussi des saules arbustifs et des aulnes, qui ne dépassent pas la taille d'un buisson. Dans les zones plus au nord ou sous l'effet des grands vents, les arbres perdent leur forme normale. On les appelle alors Krummholz. Ils restent rabougris et nains, allant même parfois à ramper sur le sol pour former des tapis parfois très denses. Mais il s'agit bel et bien d'épinette noire ou de mélèze. On appelle souvent cette zone Hémi Arctique, et le pergélisol (sol gelé à l'année) est présent par endroit seulement. Toundra Cette dernière zone du Québec ne comporte aucun arbre. La toundra ressemble à un tapis végétal, souvent dense et coloré. On y retrouve des mousses, des plantes herbacées et de nombreux arbustes ayant développés de surprenantes adaptations au froid. Plusieurs plantes adoptent une forme de croissance en coussinet, ou d'autres, comme les aulnes, rampent au niveau du sol. Le tapis végétal ne dépasse pas 5 à 10 cm de hauteur. Le climat ici est maintenant arctique sec, et les précipitations sont aussi rares que dans les semi déserts (Nevada, Australie, etc.). Ce qui entraîne d'importante conséquence l'hiver. La couche de neige est peu élevé, voir quasi absente par endroit. Tout ce qui dépasse de la couche de neige protectrice est littéralement rasé, détruit, par le vent et le froid. Le dessèchement et l'érosion suffisent à maintenir les plantes au ras du sol. En certains endroit, où des monticules permettent une accumulation de neige, de petits arbustes se développent. Il y a peu d'espèce commune à la toundra et à la toundra forestière. Les espèces ne se mélangent pas beaucoup, sauf au sommet des montagnes de Gaspésie et de la région de Charlevoix, où on retrouve de la toundra au sommet. |