Soupirs retenus

Par delà l'infini, dans un endroit souvent bien trop loin,
Ce trouve un cœur si doux, si agréable,
Ce cœur, orné d'or et d'argent,
Fabriqué des mains d'un orfèvre des plus talentueux.

Cette fille a su me charmer, me séduire,
Elle m'a volé mon cœur, mon âme,
Mais elle les garde si précieusement,
Que pour rien au monde je ne voudrais quitter la chaleur de ses bras.

Ses paroles, comme une douce musique,
Enchantent mon être d'une symphonie,
À la fois si belle et si tendre,
Me laissant oublier tout mes soucis.

Elle ma jeté un sort, ma envoûté de ses charmes,
Ses paroles enflamment ma passion,
Ses sourires deviennent l'objet d'une quête,
L'objet de tous mes désirs, les plus tendres et les plus fous.

Cette fille si unique, si parfaite,
Dont j'entends le nom chanter par les petits oiseaux le matin,
Dont j'imagine son odeur me rendant souvent fébrile durant la journée,
Cette fille que j'aimerais tant faire rougir sous l'habilité de mes caresses, le soir.

Cette fille, qui n'a pas de nom, qui n'existe pas,
Laissant, son visage à mon imagination,
De ce corps que j'aimerais tant serrer contre moi,
De ces lèvres invisibles que j'aimerais tant embrasser.

Souvent, je m'arrête à penser à toi, le soir,
Je me surprends alors à verser une larme, te sentant si près et si loin de mon cœur.
Sous le clair de lune, le Pierrôt en moi n'a plus la force de te trouver,
Ce feu qui en moi brûlait autrefois de tant d'ardeur, vacille maintenant sous la moindre des brises.

Mais puisque cette flamme en moi brûle toujours,
D'un espoir bien trop souvent insoutenable,
Je ne peux aller te chercher par delà l'horizon,
Mais il me reste encore la force de t'attendre…

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